Thu. Nov 21st, 2024

Une approche pluridisciplinaire (ratios Fibonacci, indicateurs numériques, chandeliers japonais, chartisme) peut aider l’investisseur à augmenter ses chances de réussite dans ses opérations. Découvrez avec les exemples suivants, la mise en pratique de cette conception.

Les lignes de support/résistance sont des zones stratégiques de cours : elles sont propices à l’initiation de positions. L’intervenant est sans cesse confronté à un choix difficile : opter pour la préservation de ces zones et adopter un trading contrarien dit « agressif », ou bien jouer la continuation du mouvement initié à la rupture de ces zones. Il s’agit d’un des choix les plus difficiles à faire, mais qui se pose de façon quotidienne : faut-il vendre les résistances et acheter les supports ou, au contraire, acheter après cassure d’une résistance etshorter au décours de la rupture d’un support ? Le travail d’expertise inhérent à l’élaboration de ce choix quasi cornélien revient à reconnaître précocement la directionalité ou la non-directionalité du marché sur l’unité de temps d’investissement considérée en appliquant la théorie de Dow. Ceci n’estpas simple, car les phases directionnelles sont souvent entrecoupées de périodes de non-directionalité comme des figures chartistes, et des phases de trading range précèdent volontiers les grands mouvements directionnels. Par ailleurs, un mouvement qui paraît tendanciel sur une unité de temps courtene le sera pas forcément sur l’unité de temps supérieure. Il
faut rappeler, pour éclairer le débat, que les phases non directionnelles sont plus fréquentes et représentent environ deux tiers de l’activité des marchés.
Il n’y a malheureusement pas de recette miracle pour trancher cette alternative, mais un faisceau d’éléments peuvent y contribuer, et en particulier un certain savoir-faire, reposant sur l’expérience de l’intervenant.

 

Les supports et résistances dans le magazine ACTION FUTURE

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