Le RSI (Relative Strenght Index) est sans doute le plus connu de tous les indicateurs et le plus utilisé par les analystes techniques. Présenté par Welles Wilder Jr., son inventeur, dans une publication financière en 1978, puis dans son ouvrage de référence, New Concept in Technical Trading Systems, dans lequel il présente en détail les principes d’utilisation de son indicateur, le RSI connaîtra un succès grandissant. Cela tient autant à l’essor de l’analyse technique à partir des années 80 qu’à l’évidence de son utilité pour isoler des niveaux de surachat et de survente d’une action, d’un indice boursier, ou plus généralement de tout actif côté en Bourse.
Calcul et interprétation classique
Le Relative Strenght Index (indice de force relative) mesure la dynamique interne des prix et affiche la force relative des cours relativement à une période donnée, par défaut fixée à 14 jours. Il ne faut pas confondre le RSI avec l’indicateur de force relative, qui lui, compare l’évolution de deux valeurs entre elles. Le calcul du RSI (voir encadré) permet d’obtenir un oscillateur qui évolue entre 0% et 100%. Welles Wilder ajoute à cet indicateur deux niveaux horizontaux fixés à 30% et 70%. Il fixe les niveaux de surachat (>70%) et de survente (<30%). Dans son ouvrage, Welles Wilder Jr. définit cinq utilisations possibles du RSI.
1. Sommet et creux en zone de sura- chat (>70%) et de survente (<30%)
Le RSI forme des pics au-dessus de 70% et des creux en dessous de 30%, avant ou simultanément à ceux que l’on pourrait apercevoir sur les cours. Les prix ont donc tendance à se retourner à la baisse (à la hausse) quand l’indicateur est en situation de surachat (survente).
2. Configurations graphiques
On peut appliquer au RSI une analyse graphique pour mettre en évidence des configurations types (triangles, têtes et épaules, biseaux, etc.)
Le RSI dans le magazine ACTION FUTURE