Thu. Nov 7th, 2024

(données IFRS non auditées)



DYNAMIQUE DE CROISSANCE SOUTENUE ET SOLIDE PERFORMANCE OPÉRATIONNELLE CONFIRMANT LE BON DÉMARRAGE DU PLAN GREENUP

OBJECTIFS PLEINEMENT CONFIRMÉS

  • Croissance soutenue du chiffre d’affaires à +5,1 %(1), portée par les activités boosters en croissance de +6,9 %(1).
  • Performance opérationnelle solide avec une croissance de l’EBITDA de +5,6 %(2), soutenue par la croissance du chiffre d’affaires, l'efficacité opérationnelle ainsi que les synergies en avance sur l’objectif annuel déjà atteint à fin septembre.
  • Relèvement de l’objectif annuel de synergies cumulées à plus de 430 M€ à fin 2024, sur un plan total de 500 M€ à horizon 2025.
  • Poursuite de la politique dynamique d'allocation de capital avec plus d’1 Md€ de cessions d’actifs non stratégiques réalisées depuis le début de l’année.
  • Objectifs 2024 et GreenUp 2024-2027 pleinement confirmés.

PARIS--(BUSINESS WIRE)--Regulatory News:

Veolia Environnement (Paris:VIE):

Estelle Brachlianoff, Directrice générale du Groupe, a déclaré :

“Portés par une croissance soutenue et une solide performance opérationnelle, nos résultats témoignent de la robustesse de notre modèle de création de valeur et de notre capacité à avancer avec agilité, même dans un environnement incertain. La croissance de notre EBITDA et l'amélioration continue de notre marge sont en ligne avec les objectifs du plan GreenUp et confirment le bon choix de nos orientations stratégiques.

La pertinence de ce positionnement se traduit par la croissance des activités “boosters” du plan qui s'élève à +6,9 %(1), stimulée par les offres innovantes en technologies de l’eau et la bonne dynamique des activités de traitement de déchets dangereux notamment en Europe.

Notre nouvelle offre BeyondPFAS, qui nous permettra de viser un chiffre d'affaires d'un milliard d'euros d'ici 2030 dans la lutte contre les micropolluants, en particulier les PFAS, en est la parfaite illustration. Elle repose sur notre capacité unique à combiner toutes nos expertises sur l'ensemble de la chaîne de valeur, notamment en matière de traitement des pollutions.

A cette dynamique s’ajoute le pilotage opérationnel strict qui nous a permis d'avancer plus vite que prévu sur notre plan de synergies et de relever notre ambition annuelle.

Forts de ces atouts et confortés par les tendances de fond qui alimentent la demande dans notre secteur, nous poursuivons notre croissance en confirmant tous nos objectifs - 2024 et GreenUp - tout en nous adaptant de manière dynamique aux défis de la conjoncture.”

(1) À périmètre et change constants et excluant les prix de l’énergie (2) À périmètre et change constants

Croissance soutenue du chiffre d’affaires de +5,1 %(1) à 32 543 M€ au 30 septembre, avec une forte croissance au troisième trimestre seul de +6,7 %(1)

  • Activités boosters(2) en croissance de +6,9 %(1) tandis que les activités socles(3) progressent de +4,4 %(1)
  • Forte croissance dans l’Eau (+6,5 %(4)) et le Déchet (+6,4 %(4)). Chiffre d’affaires en hausse dans l’Énergie (+0,8 %(1)) accompagné du maintien d’un très haut niveau de profitabilité
  • Après prise en compte de l’effet de la baisse du prix des énergies, le chiffre d’affaires total du Groupe est en hausse de +1,7 %(4) après +0,4 %(4) au 1ᵉʳ semestre

Performance opérationnelle solide avec une croissance de l’EBITDA à 4 936 M€, en hausse de +5,6 %(4), dans la fourchette cible de +5 % à +6 %(4) :

  • 296 M€ de gains d'efficacité, pour un objectif annuel de 350 M€
  • 96 M€ de synergies, soit un montant cumulé de 411 M€ en avance sur l’objectif annuel de 400 M€, qui est désormais relevé à plus de 430 M€

EBIT courant en hausse de +6,4 %(4), à 2 601 M€.

Politique d'allocation de capital dynamique contribuant à la création de valeur :

  • Investissements (net capex) de 2 609 M€ sur les neuf premiers mois
  • ~1 Md€ de cessions d’actifs non stratégiques réalisées depuis le début de l’année, dont notamment les cessions de la SADE, ainsi que la Lydec et les activités de régénération d’acide sulfurique en Amérique du Nord (RGS) au cours du troisième trimestre
  • ~700 M€ d’acquisitions ciblées signées dans les activités prioritaires

Endettement financier net(5) sous contrôle à 18 892 M€, avec un levier financier attendu en dessous de 3x à fin 2024.

Objectifs 2024 et GreenUp 2024-27 pleinement confirmés.

Chiffres clés au 30 septembre 2024

En M€

9M 2024

9M 2023

Var. vs 9M 2023

à périmètre et change constants

Chiffre d’affaires

32 543

33 161

+1,7 %

+5,1 % excl. les prix de l’énergie

EBITDA

4 936

4 793

+5,6 %

Marge d’EBITDA

15,2 %

14,5 %

+72 pbs (variation courante)

EBIT courant(5)

2 601

2 518

+6,4 %

Investissements (net capex)

2 609

2 532

 

Endettement financier net(5)

18 892

18 881

 

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1 À périmètre et change constants et excluant les prix de l’énergie
2 Activités boosters : technologies de l’eau, bioénergies, flexibilité et efficacité énergétique, traitement des déchets dangereux
3 Activités socles : eau municipale, chauffage urbain et réseau de froid, déchets solides
4 À périmètre et change constants
5 Hors allocation du prix d'acquisition de Suez

Détail des chiffres clés au 30 septembre 2024

Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe s'élève à 32 543 millions d’euros au 30 septembre 2024, contre 33 161 millions d’euros au 30 septembre 2023. Il augmente de +1,7 % à périmètre et change constants et de +5,1 % hors effet prix des énergies qui impacte majoritairement l'Europe hors France.

L’évolution du chiffre d’affaires par effet se décompose comme suit :

  • L’effet change ressort à -586 millions d’euros (-1,8 %) et reflète principalement la dépréciation des devises argentine, chilienne et tchèque, partiellement compensée par une appréciation sur la devise polonaise6.
  • L’effet périmètre de -582 millions d’euros (-1,8 %) comprend principalement l’impact des cessions de la SADE en date du 29 février 2024, de RGS (Amérique du Nord) en date du 1er août 2024 et de Lydec en date du 4 septembre 2024, partiellement compensé par l'acquisition de Hofmann (Allemagne) au premier trimestre 2024.
  • L’impact des commodités (correspondant à l'évolution des prix des énergies et des recyclats) s’élève à -1 093 millions d’euros (-3,3 %), sous l’effet de la baisse des tarifs des énergies (-1 152 millions d'euros), principalement en Europe centrale et orientale, légèrement atténuée par l’effet positif des prix des recyclats (+56 millions d'euros).
  • L’effet climat s’élève à -132 millions d’euros (-0,4 %), essentiellement en Europe centrale et orientale, dont l’activité énergie subit l’impact d’un hiver plus doux au premier semestre, sans impact sur le troisième trimestre.
  • La croissance intrinsèque (+5,4 %) est portée par des effets commerces et prix positifs. L’effet Commerce / Volumes / Travaux s’élève à +598 millions d’euros (+1,8 %), porté par une bonne dynamique commerciale, des volumes d'eau et de déchets bien orientés, ainsi que par la croissance des activités Technologies de l'Eau. Les effets prix favorables représentent +1 179 millions d’euros (+3,6 %) et sont principalement liés aux révisions tarifaires dans les déchets et dans l’eau.

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6 Principaux impacts change par devises : peso argentin (-422 millions d’euros), peso chilien (-83 millions d'euros) et la couronne tchèque (-75 millions d’euros), compensés par le zloty polonais (+127 millions d'euros) et la livre sterling (+52 millions d'euros).

Le chiffre d’affaires est en progression sur l’ensemble des segments opérationnels

Le chiffre d’affaires au 30 septembre 2024 est en forte progression sur le segment des Technologies de l'Eau, en croissance soutenue sur le segment Reste du monde et en croissance modérée sur la France et Déchets Spéciaux Europe, alors qu'il diminue sur le segment Europe hors France en raison de la baisse des prix de l'énergie comparativement à 2023.

Le chiffre d’affaires de France et déchets spéciaux Europe s’élève à 6 783 millions d’euros et affiche une croissance de +3,0 % à périmètre et change constants comparé au 30 septembre 2023.

  • Le chiffre d’affaires de l’Eau France de 2 310 millions d'euros progresse de +3,8 % à périmètre et change constants, principalement grâce à l’effet positif des révisions tarifaires de +4,5 %.
  • Le chiffre d’affaires de l'activité Déchets France s'élève à 2 222 millions d'euros et augmente de +2,1 % à périmètre et change constants en raison de l'effet positif des indexations et révisions tarifaires et de la hausse des prix des matières recyclées depuis avril, qui compensent des volumes impactés par la sélectivité commerciale afin de faire progresser les marges.
  • Le chiffre d’affaires de l'activité Déchets spéciaux Europe s'élève à 1 680 millions d'euros, en augmentation de +8,4 % à périmètre et change constants, sous l’effet de l'augmentation des tarifs dans les activités de traitement des déchets dangereux et les activités de maintenance assainissement, qui compense l'effet de la baisse du cours des huiles. Les volumes des neuf premiers mois sont globalement résilients par rapport à 2023.

Le chiffre d’affaires de l’Europe hors France atteint 13 305 millions d’euros au 30 septembre 2024, en variation organique de -4,4 %, en raison de la baisse des prix des énergies comparativement à 2023. Hors effet prix des énergies, le chiffre d'affaires augmente de +3,7 %.

  • En Europe centrale et orientale, le chiffre d’affaires s’établit à 7 467 millions d’euros, en baisse de -9,7 % à périmètre et change constants, fortement obéré par la baisse du prix des énergies, et dans une moindre mesure par un effet climat défavorable (-122 millions d'euros) en raison d'un hiver plus doux que l'année dernière au premier semestre. Les activités Eau bénéficient de volumes en hausse de +3,2 % et d’indexations tarifaires, alors que l’activité Déchets en Allemagne est en bonne progression, notamment grâce à de bons volumes et à la hausse du prix des papiers et cartons recyclés.
  • En Europe du Nord, le chiffre d’affaires de 3 172 millions d’euros progresse de +4,1 % à périmètre et change constants. Cette augmentation s'explique principalement par l'évolution du chiffre d'affaires au Royaume-Uni, en hausse de +4,2 % à périmètre et change constants, principalement sur l'activité déchets qui bénéficie de l'indexation des tarifs et de la hausse des volumes traités notamment en incinération grâce à une très bonne disponibilité des outils.
  • En Ibérie, le chiffre d’affaires s'élève à 2 003 millions d'euros, en hausse de +4,1 % à périmètre et change constants. Les activités eau bénéficient principalement des hausses tarifaires et subissent des volumes en légère baisse en raison des épisodes de sécheresse ; les activités énergie sont impactées par la baisse des prix.
  • L'Italie génère un chiffre d'affaires de 664 millions d'euros, en diminution de -3,6 % à périmètre et change constants, principalement en raison de la baisse des prix de l'énergie, sans impact sur la marge du fait de la baisse parallèle des coûts d'achat de l'énergie.

Le chiffre d’affaires du Reste du monde atteint 8 853 millions d’euros, en croissance organique de +5,6 %, en progression sur l’ensemble des géographies, hors Asie.

  • Le chiffre d’affaires s'élève à 1 390 millions d'euros en Amérique latine et augmente de +22,8 % à périmètre et change constants. Il est porté notamment par de bons volumes de déchets, particulièrement au Brésil et en Colombie, l'effet des révisions tarifaires sur les activités Eau au Chili et l'impact de l’hyperinflation qui affecte l’Argentine (compensée par ailleurs par la dévaluation du peso argentin).
  • En Afrique Moyen-Orient, le chiffre d’affaires s’élève à 1 653 millions d'euros, en augmentation de +3,7 % à périmètre et change constants, tirée principalement par la croissance des services énergétiques au Moyen-Orient, ainsi que par la progression de l'activité au Maroc.
  • En Amérique du Nord, le chiffre d’affaires s’établit à 2 515 millions d’euros, en hausse de +2,5 % à périmètre et change constants. L'activité Déchets dangereux affiche une bonne dynamique, portée par les augmentations tarifaires. L'activité Eau régulée bénéficie de hausses tarifaires, ainsi que de volumes bien orientés.
  • Le chiffre d’affaires en Asie s'élève à 1 739 millions d'euros, en baisse de -2,0 % à périmètre et change constants, principalement en raison d'une activité inférieure des usines de traitement de déchets dangereux en Chine et en Inde. Ces effets sont partiellement compensés par une bonne dynamique commerciale dans l'efficacité énergétique à Hong Kong et dans l'eau au Japon.
  • Dans le Pacifique, le chiffre d’affaires de 1 557 millions d'euros est en hausse de +6,3 % à périmètre et change constants, principalement grâce à l'effet des révisions tarifaires et des volumes de déchets traités en augmentation, ainsi qu'à une bonne dynamique de la maintenance industrielle.

L’activité Technologies de l’Eau génère un chiffre d'affaires de 3 598 millions d'euros, en progression de +13,5 % à périmètre et change constants, portée par la croissance de WTS dans les activités Systèmes d'Ingénierie et Solutions Chimiques, ainsi que par la croissance de VWT dans ses activités Projets.

La croissance organique du chiffre d’affaires par métier s’est établie de la façon suivante :

  • Le chiffre d’affaires de l’activité Eau progresse de +6,5 % à périmètre et change constants, à 13 324 millions d’euros, portée par la hausse de l'activité Eau exploitation (+3,8 % à périmètre et change constants) et la croissance des activités Technologie et Construction (+10,9 % à périmètre et change constants).
    • L’Eau Exploitation progresse de +3,8 % à périmètre et change constants, à 9 561 millions d’euros, avec des hausses tarifaires sur l'ensemble des géographies (en particulier en France et en Europe centrale et orientale), un bon niveau d'activité travaux et des volumes bien orientés principalement en Europe centrale et orientale (+3,2 %) et aux États-Unis (+3,1 %) qui compensent les baisses en France (-0,5 %), en raison d’une pluviométrie plus forte, en Espagne (-0,6 %) en raison des restrictions dues à la sécheresse, et au Chili (-0,1 %).
    • Le chiffre d’affaires Technologie et Construction est en progression de +10,9 % à périmètre et change constants, à 3 763 millions d’euros, porté principalement par les activités Technologies de l'Eau.
  • Le chiffre d’affaires de l’activité Déchets progresse de +6,4 % à périmètre et change constants, à 11 656 millions d’euros. Il bénéficie de révisions tarifaires favorables (+4,8 %). Le prix des matières recyclées (principalement le papier) est en légère hausse sur le troisième trimestre ; il représente une hausse de +0,5 % du chiffre d’affaires par rapport aux neuf premiers mois de 2023. L'effet commerce/volume/travaux est positif (+1,2 %), marqué par des volumes en hausse, notamment au Royaume-Uni, en Allemagne et en Australie. Ils bénéficient d’une bonne dynamique commerciale sur les déchets commerciaux et industriels, qui compense l’effet de la sélectivité dans la collecte municipale. L’activité déchets dangereux continue de progresser dans l’ensemble des géographies hors Asie.
  • Le chiffre d’affaires de l’activité Énergie s’élève à 7 563 millions d’euros et varie de -12,1 % à périmètre et change constants, en raison de la baisse des prix de l’électricité, alors que les tarifs de chaleur poursuivent leur hausse. L’effet climat, défavorable sur le premier semestre 2024, s’élève à -1,5 % sur le chiffre d'affaires Énergie en raison d'un hiver plus doux. Le chiffre d'affaires des services énergétiques bénéficie d'une bonne activité commerciale en Belgique, au Moyen-Orient et à Hong-Kong. Hors prix des énergies et effet climat, le chiffre d’affaires de l’énergie est en hausse de +2,3 %.

Forte croissance de l’EBITDA, à 4 936 M€ contre 4 793 M€ au 30 septembre 2023, soit une croissance de +5,6 % à périmètre et change constants

L’impact change sur l’EBITDA s’élève à -121 millions d’euros (-2,5 %). Il reflète principalement la dépréciation des devises argentine, chilienne et tchèque, partiellement compensée par une appréciation de la devise polonaise7.

L’effet périmètre de -4 millions d’euros (-0,1 %) comprend principalement l’impact des cessions de la SADE en date du 29 février 2024, de RGS (Amérique du Nord) en date du 1er août 2024 et de Lydec en date du 4 septembre 2024, partiellement compensé par l'acquisition de Hofmann (Allemagne) au premier trimestre 2024.

Des facteurs externes impactent négativement l'EBITDA :

  • L'évolution des prix des commodités (énergies et matières recyclées) a un impact net défavorable sur l’EBITDA à hauteur de -51 millions d'euros (-1,1 %), lié principalement à la baisse des prix de vente de l’énergie nette de la baisse des coûts d’achat, pour -67 millions d'euros, partiellement compensée par la hausse des prix des matières recyclées (+16 millions d'euros).
  • L’impact climat est de -38 millions d’euros (-0,9 %), principalement en Europe centrale et orientale, dû à un hiver plus doux qu'en 2023.

La croissance intrinsèque (+7,5 %) est portée par des effets Commerce / Volumes / Travaux favorables, par les gains d'efficacité et par les synergies dégagées suite à l’intégration de Suez.

  • Les effets Commerce / Volumes / Travaux sont favorables à hauteur de +118 millions d’euros (+2,5 %) et résultent de l’effet positif sur le chiffre d’affaires.
  • Les gains d’efficacité s’élèvent à 296 millions d’euros sur les neuf premiers mois 2024, en avance sur l'objectif fixé à 350 millions d'euros pour 2024. Le plan porte principalement sur l’efficacité opérationnelle (à hauteur de 68 %) et les achats (22 %), et concerne l’ensemble des géographies : la France et les déchets spéciaux Europe (23 %), l’Europe hors France (40 %), le Reste du monde (30 %), et les Technologies de l'Eau (8 %). Net des gains partagés avec les clients et des effets de décalage sur la répercussion des coûts, le plan d’efficacité génère 144 millions d’euros (+3,0 %) d'EBITDA supplémentaires sur les neuf premiers mois 2024. Cela représente un taux de rétention de 49 %.
  • Les synergies réalisées suite à l’intégration de Suez s'élèvent à 96 millions d’euros, en particulier grâce aux économies d'échelles réalisées sur les achats et aux synergies dégagées dans les activités Technologies de l’eau. Cumulées aux synergies déjà réalisées en 2022 et 2023, elles s'élèvent à 411 millions d'euros, ce qui conduit à relever l'objectif cumulé à fin 2024 à plus de 430 millions d’euros.

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7 Principaux impacts de change par devises : peso argentin (-66 millions d’euros), peso chilien (-34 millions d'euros), la couronne tchèque (-19 millions d’euros), compensés par le zloty polonais (+15 millions d'euros)

Croissance de +6,4 % de l’EBIT courant à 2 601 M€, à périmètre et change constants

La progression de l’EBIT courant par rapport au 30 septembre 2023 à périmètre et change constants s’élève à +162 millions d’euros (+6,4 %), et s’explique principalement par :

  • une forte croissance de l’EBITDA (+268 millions d’euros à périmètre et change constants) ;
  • une hausse des amortissements8, y compris le remboursement des actifs financiers opérationnels (-111 millions d’euros à périmètre et change constants), principalement liée à l’Europe centrale et orientale (notamment Ouzbékistan) ;
  • l’impact du poste “provisions nettes des plus-values de cessions d'immobilisations, et d’autres” de +10 millions d’euros à périmètre et change constants ;
  • et la quasi stabilité de la quote-part de résultat net sur les coentreprises, à -3 millions d’euros à périmètre et change constants.

L’effet change sur l’EBIT courant est négatif de -80 millions d’euros et reflète principalement la variation des devises argentine (-53 millions d’euros) et chilienne (-21 millions d'euros).

Endettement financier net maîtrisé

Le free cash-flow net avant investissements financiers et dividendes s'établit à -147 millions d'euros au 30 septembre 2024 contre +357 millions d'euros au 30 septembre 2023.

L’évolution du free cash-flow net par rapport au 30 septembre 2023 s'explique par :

  • L’augmentation de l’EBITDA portée par la croissance organique des activités et les gains générés par les plans d’efficacité opérationnelle et commerciale ainsi que par les synergies ;
  • Des investissements industriels nets de -2 609 millions d’euros, en augmentation par rapport au 30 septembre 2023 (+4,5 % à change constant). Ils incluent notamment les projets de décarbonation en cours de réalisation en Europe centrale et orientale, ainsi que des investissements dans des projets de déchets dangereux ;
  • La variation du besoin en fonds de roulement opérationnel à -1 179 millions d’euros, qui varie de -435 millions d'euros par rapport au 30 septembre 2023, impactée par des avances reçues en 2023 dans le cadre de projets dans les Technologies de l’eau et en Allemagne et d'un effet de calendrier sur les décaissements au titre d'achats de quotas de CO2 réalisés majoritairement cette année sur le premier trimestre contre le dernier trimestre en 2023 ;
  • La variation des intérêts et des charges financières de -153 millions d'euros par rapport au 30 septembre 2023, qui provient notamment de produits non récurrents en 2023 et de l'évolution du solde des charges financières et des produits de trésorerie.

L’endettement financier net s'établit à 18 892 millions d'euros au 30 septembre 2024 contre 17 903 millions d’euros au 31 décembre 2023. Par rapport au 31 décembre 2023, la variation de l’endettement financier net s'explique principalement par les éléments suivants :

  • le free cash-flow net à hauteur de -147 millions d’euros ;
  • des investissements financiers nets à hauteur de +434 millions d’euros suite à la cession des filiales RGS, la Lydec et la SADE et l'acquisition du Groupe Hofmann GmbH ;
  • le remboursement de la dette hybride pour -209 millions d'euros, y compris coupons ;
  • le versement de dividendes votés en assemblée générale mixte du 25 avril 2024 pour un montant de -895 millions d'euros ;
  • l’augmentation de capital dans le cadre de l’opération d’actionnariat salarié Sequoia 2024 pour un montant net de 337 millions d’euros.

L’endettement financier net est par ailleurs impacté par un effet de change et de variation de juste valeur défavorable de +15 millions d’euros au 30 septembre 2024.

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8 Hors allocation du prix d'acquisition de Suez

Perspectives 2024 confirmées

  • Solide croissance organique(1) (2) du chiffre d’affaires
  • Économies de coûts supérieures à 350 M€ auxquelles s’ajoutent des synergies attendues pour un montant cumulé désormais supérieur à 430 M€ fin 2024, en ligne avec l’objectif de 500 M€ cumulés
  • Croissance organique(1) de l’EBITDA de +5 % à +6 %
  • Résultat net courant part du groupe supérieur à 1,5 Md€(3)
  • Leverage ratio attendu < 3x(3)
  • Croissance du dividende en ligne avec celle du bénéfice net courant par action

 

(1) À périmètre et change constants / (2) Hors prix des énergies / (3) Hors PPA Suez

Perspectives GreenUp 2024-2027 confirmées

  • Croissance solide du chiffre d’affaires9
  • 350 M€ d’économies par an
  • 8 milliards d'euros d'EBITDA en 2027
  • ~ 10 % de croissance annuelle du résultat net courant sur 2023-202710
  • Levier financier ≤ 3x
  • Croissance du dividende en ligne avec le BNPA courant

 

  • 4 milliards d’euros d’investissements de croissance dont 2 milliards priorisés sur 3 activités stratégiques (les boosters de croissance)
  • Décarbonation : 18 millions de tonnes de CO2 effacées en 2027 (scope 4) et trajectoire de baisse des émissions compatible avec 1,5 °C de réchauffement (scope 1&2)
  • Régénération : 1,5 milliard de m3 d'eau douce économisée en 2027
  • Dépollution : 10 millions de tonnes de déchets dangereux et de polluants traités en 2027

 

Calendrier

  • 27 février 2025 : Publication des résultats annuels 2024

 

_______________________
9 Hors prix des énergies
10 À taux de change constant

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Le groupe Veolia a pour ambition de devenir l’entreprise de référence de la transformation écologique.


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