Fri. Nov 22nd, 2024

entretien avec Benoît Flamant – IT Asset Management

ACTION FUTURE 40 – Univers de la Gestion professionnelle

L’introduction récente de LinkedIn, en attendant celle de Facebook en 2012, nous amène à faire un point sur le domaine des technologies de l’information (Infotech), un secteur en perpétuelle transformation. Nous avons interrogé pour cela Benoît Flamant de la société de gestion IT Asset Management, dont il est le co-fondateur, le Directeur Général Délégué et le Directeur de la gestion. Ce gérant au parcours atypique est un précurseur. Après un parcours professionnel aux États-Unis en tant que chercheur, chez GSI comme ingénieur informaticien, responsable commercial chez IBM et chez Microsoft, il lance dès 1993 le premier fonds en Europe dédié aux technologies de l’information.

Comment passe-t-on du monde de l’entreprise à celui de la gestion ? 
J’ai une vraie passion pour cette industrie, qui n’est pas que technique mais générale. Ce qui m’intéresse c’est de comprendre et d’anticiper. Étant au cœur de cette industrie, j’ai fait la rencontre de deux personnes, mon associée actuelle, une professionnelle de la gestion actions, et un client de l’époque qui était alors Directeur informatique. Nous avons tous trois lancé la société en partant du constat commun que le segment des technologies de l’information, à l’époque on n’en parlait pas encore, allait connaître un bouleversement perpétuel et la diffusion de ses utilisations dans presque tous les domaines. Notre premier fonds, IT Technologies Investissement, a démarré en 1993. C’était le premier fonds pur technologies de l’information en Europe occidentale.

Que regroupe ce secteur ? 
Tout ce qui concerne les services informatiques, les logiciels, le matériel informatique de communication (serveur), les réseaux pour les particuliers, les entreprises et opérateurs. Les semi-conducteurs et leurs équipementiers, mais aussi les opérateurs télécoms qui sont des transporteurs de flux. Les médias y sont exclus car ils ne sont que des créateurs de contenus. Cette définition de départ devient aujourd’hui extensible dans la mesure où la technologie de l’information a la particularité d’aller empiéter et créer de la valeur dans un certain nombre d’industries. Par exemple Amazon est classée dans le secteur de la vente de détail (retail), alors qu’il est le leader incontesté de la dématérialisation. C’est clairement pour nous une valeur des technologies de l’information.

Le rythme des ruptures technologiques dans cette industrie est soutenu. Pouvez-vous nous en donner quelques exemples ? 
Parmi quelques exemples, on peut citer la mobilité. Il s’agit d’une rupture majeure qui modifie profondément et très rapidement les règles du jeu. Nokia avait gagné la première manche, celle des téléphones mobiles. Research in Motion a remporté la seconde en s’établissant champion incontesté des smartphones de première génération (reposant sur les applications texte : email et chat principalement).

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