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Shutdown : des conséquences à relativiser

Grégoire KOUNOWSKI – Investment Advisor chez Norman K

Aux États-Unis, le gouvernement fédéral a fermé ses portes cette nuit, faute d’un compromis budgétaire entre les Républicains et les Démocrates au Congrès.

Affichant une rare unité, les Démocrates insistent pour que le projet comprenne le maintien de soins de santé abordables dans le cadre de l’Obamacare, un programme qui concerne 24 millions d’Américains. De son côté, la Maison Blanche a brandi la menace d’une vague de licenciements massifs et permanents dans les agences gouvernementales.

Pourtant hier, la menace imminente d’un shutdown n’a pas semblé inquiéter Wall Street ou l’EuroStoxx600, qui, malgré une certaine prudence, ont clôturé dans le vert. Par le passé, d’autres épisodes similaires n’avaient eu qu’un impact limité sur les marchés. Fin 2018, lors d’un shutdown d’une durée record de 35 jours, le S&P 500 avait atteint son plus bas niveau au 3e jour. Puis il s’était redressé pour atteindre 10% de son niveau initial à l’issue de cette période.

Cette fois le contexte est légèrement différent, car les perspectives économiques sont plus incertaines. De ce point de vue, un gel des activités fédérales pourrait également avoir comme principal impact un retard dans la publication des données sur l’emploi de septembre, initialement attendues vendredi après-midi.

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