Sat. Jul 27th, 2024

Par Michele MORGANTI, Head of Insurance & AM Research, Senior Equity Strategist, chez GENERALI INVESTMENTS

Le quatrième trimestre reste difficile pour la zone euro, mais les rendements sur 12 mois restent positifs

45 entreprises américaines ont publié leurs résultats et la croissance des bénéfices (Bénéfice Par Action, en glissement annuel) pour le S&P 500 est négative de 4 % ; celle des ventes est positive de 5 %. Ces deux chiffres sont inférieurs à ceux du troisième trimestre, révélant une certaine compression des marges et une tendance à la croissance. 

La bonne nouvelle est que la surprise par rapport aux attentes est positive de 7 % et que le résultat médian des actions affiche une croissance plus élevée de +4,8 %.

Le consensus américain prévoit une croissance du BPA de +4,5% au 4ème trimestre (-7% pour l’UE), à laquelle nous ajoutons une légère surprise positive car, en raison des prévisions négatives des entreprises et des faibles surprises macroéconomiques, les prévisions de croissance pour le 4ème trimestre ont déjà été réduites de manière significative par rapport à +11% en septembre (UE : de -3% à -7%). 

Le consensus prévoit une reprise de la croissance du BPA américain à partir du 4e trimestre 2023 jusqu’en 2025. Celle de l’UE devrait rester négative au premier trimestre 24 (-8% en glissement annuel) avant de se redresser également.

Dans l’ensemble, nous sommes en phase avec cette dynamique, même si nous restons en dessous du consensus en 2024 et 2025, de 3 % et 4,5 % respectivement, dans les deux zones. 

Pour les États-Unis, nos modèles prévoient une croissance du BPA de 5,5 % et 11 %, tandis que pour l’UEM (Union Economique et Monétaire), elle est de 2 % et 8 %. Pour l’UEM, la bonne tenue de la confiance des consommateurs, le faible taux de chômage, la forte croissance des salaires et des conditions financières moins négatives devraient être des facteurs favorables. 

Nous anticipons des rendements décents sur 12 mois, plus élevés pour l’UEM (expansion du Private Equity +4,5% de rendement cash) que pour les Etats-Unis, avec un degré d’incertitude plus élevé pour les premiers. À court terme, nous sommes plus prudents sur les actions en raison d’un marché suracheté, d’un positionnement supérieur à la moyenne et d’une dynamique macroéconomique plus faible.

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