Sat. Nov 23rd, 2024

LOS ANGELES--(BUSINESS WIRE)--Le 8 mars, lors de la conférence CUGH 2024, l’Institut mondial de santé publique d’AHF et l’école de santé publique de l’Université de Californie, à Berkeley, ont organisé un panel intitulé « Décolonisation du financement de la santé mondiale : tracer une voie équitable pour l’avenir. » Cette session ciblée a mis en lumière la redéfinition des mécanismes de financement de la santé mondiale pour soutenir la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies et reconstruire le financement de la santé mondiale par le biais de partenariats équitables et durables.

À cette occasion, Patricia Garcia, ancienne ministre de la Santé du Pérou, a souligné que « lorsque nous parlons de "décolonisation", il s’agit de savoir comment les pays à revenu faible et moyen peuvent être responsabilisés et comment nous pouvons construire un système moins inéquitable. » Tout en soulignant le rôle des universités en tant que centres catalyseurs du changement, elle a conclu que « le financement de la prévention, de la préparation et de la réponse aux pandémies n’est pas une question de charité, mais une question de sécurité sanitaire mondiale. » Aux côtés de Patricia Garcia, Stefano M. Bertozzi, Aida Kurtovic, l’ambassadeur Akua Sena Dansua et Jorge Saavedra ont collectivement souligné la nécessité de mécanismes de financement équitables, transparents et efficaces.

La décolonisation de la santé mondiale est essentielle pour faire face aux urgences sanitaires mondiales. Jorge Saavedra, membre du panel et directeur exécutif de l’Institut mondial de santé publique d’AHF, a souligné que « la crise actuelle de la dengue au Brésil et en Amérique latine n’est qu’un exemple de plus de la façon dont les épidémies qui touchent des millions de personnes dans tous les pays d’une région ne sont pas considérées comme suffisamment importantes pour être déclarées comme une urgence de santé publique de portée internationale par l’OMS. Les régions devraient avoir le pouvoir de déclarer leurs propres urgences de santé publique afin de mobiliser les ressources internationales pour y répondre efficacement. »

Tandis que les pays négocient le remodelage de l’architecture actuelle de la sécurité sanitaire mondiale, il est vital qu’ils abordent de manière adéquate la décolonisation du financement de la santé mondiale en tant qu’impératif critique. Au-delà de la simple correction des modes verticaux dépassés d’interaction entre les nations, cet impératif représente un moyen juste et efficace de permettre aux pays de collaborer pour rendre le monde plus sûr face aux pandémies.

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