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Sauf catastrophe, la bourse de Paris devrait finir en positif cette semaine.

Par Christopher Dembik, conseiller en stratégie d’investissement chez Pictet AM

Toutefois, le moral n’est pas au rendez-vous. Les résultats d’entreprises sont dans l’ensemble bons mais le manque de visibilité pour les mois à venir incite à la prudence.

Heureusement, tout n’est pas négatif. Le taux de change de l’EUR/USD se stabilise autour de 1,13-1,14 après avoir connu une forte volatilité au cours des dernières semaines. Le VIX est en repli. Sur le compartiment des petites valeurs, qui a longtemps souffert d’un manque de liquidité, les opérations financières se poursuivent. Toutes les entreprises ou presque sont bradées. À la moindre bonne nouvelle, les valorisations peuvent grimper.

En outre, de bonnes statistiques ont été publiées des deux côtés de l’Atlantique. L’indice IFO allemand est ressorti au-dessus des attentes à 86,9 contre un consensus à 85,2. Point important, la sous-composante des attentes a augmenté fortement à 87,4 dans un contexte d’incertitude élevée. C’est certainement lié à l’espoir que le plan de relance allemand porte ses fruits.

 Outre-Atlantique, les commandes de biens durables en mars ont aussi surpris avec une hausse fulgurante de 9,2% en mensuel contre un consensus à 2,0%. Il s’agit d’une estimation préliminaire mais, d’habitude, l’écart avec l’estimation finale est faible. Dans tous les cas, cela semble confirmer que les craintes de récession, qui ont été évoquées depuis le « Jour de la Libération », étaient très exagérées. C’est la bonne nouvelle de cette fin de semaine.

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