OSLO, Norvège–(BUSINESS WIRE)–Une nouvelle étude universitaire majeure identifie quatre centres géographiques de commerce illicite pour le crime organisé et précise comment chacun de ces points chauds partage un environnement permissif permettant aux criminels et aux facilitateurs de prospérer. En identifiant les emplacements et les lacunes en matière de réglementation et de gouvernance qui créent ces zones de commerce illicite, les chercheurs affirment que les forces de l’ordre et les décideurs politiques peuvent prendre des mesures pour réduire les dommages humains, économiques, sociétaux et sécuritaires massifs à travers le monde.
L’étude, intitulée Smugglers’ Paradises in the Global Economy: Growing Threats of Hubs of Illicit Trade to Security and Sustainable Development, ainsi que ses conclusions alarmantes ont été annoncées lors de la IP Crime Conference liée à la propriété intellectuelle organisée par Interpol à Oslo le lundi 25 septembre. Une copie du rapport peut être consultée sur la page consacrée aux plaques tournantes du commerce illicite.
« Cette étude souligne la nécessité pour les gouvernements et le secteur privé de donner la priorité à la lutte contre les activités illicites et de réprimer le crime organisé dans leurs zones de libre-échange et autres points névralgiques », déclare Louise Shelley, directrice du projet Hubs of Illicit Trade et professeur à l’université George Mason. Louise Shelley est également directrice du Terrorism, Transnational Crime and Corruption Center (TraCCC) à la Schar School of Policy and Government de Mason et de l’Anti-Illicit Trade Institute (AITI), qui a participé au projet.
À propos de ce rapport, David M. Luna, ancien diplomate américain et codirecteur de l’AITI au TraCCC, déclare : « Notre mission est de promouvoir une coopération internationale solide, non seulement avec les institutions européennes et les organisations intergouvernementales, mais aussi avec les autorités nationales chargées de l’application de la loi. Une étape importante dans cette direction consiste à renforcer le contrôle des zones de libre-échange et à favoriser des actions policières et judiciaires transfrontalières efficaces, y compris la participation à des forums diplomatiques, comme celui d’aujourd’hui [à Oslo], les prochaines réunions mondiales sur la lutte antitabac (MOP3) au Panama, ou le Groupe de travail de l’OCDE sur la lutte contre le commerce illicite d’avril 2024. »
L’étude révèle que quatre plaques tournantes mondiales, à savoir l’Amérique du Sud (la zone des trois frontières Argentine-Brésil-Paraguay), l’Amérique centrale (Panama, Guatemala et Belize), le Moyen-Orient (Dubaï) et l’Europe de l’Est (Ukraine), partagent un environnement favorable qui alimente le commerce illicite, facilité par le laxisme réglementaire, et constituent des points de convergence pour différents types de criminalité, tels que la corruption, le blanchiment d’argent et d’autres menaces à la sécurité qui contribuent à la circulation des marchandises illicites et de contrebande en Europe et aux États-Unis, entre autres.
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