ACTION FUTURE 9 – Matières premières
Le soja est l’une des matières premières agricoles les plus importantes.
Source à la fois d’alimentation animale et humaine, sous forme de graines et d’huile, le soja dispose de contrats futures et optionnels sur les marchés à terme américains. Il est possible de spéculer sur sa tendance, comme les acheteurs industriels et les producteurs des différentes zones géographiques de la planète.
Le soja est un oléagineux au même titre que le tournesol, le colza, l’arachide, le lin, le coton, ou le coprah. C’est même le premier oléagineux au monde. Il occupe la troisième place en terme de récolte aux USA derrière le blé et le maïs. Les principaux débouchés pour le soja sont la production d’huile et de tourteau qui sont obtenues par trituration (plus de 90 % de la production mondiale est destinée à la trituration). L’utilisation des graines de soja pour l’alimentation humaine reste essentiellement concentrée dans les pays asiatiques (Chine, Japon, Indonésie, Corée) tandis que dans le reste du monde, la graine de soja est destinée à approvisionner les industries de transformation pour l’alimentation du bétail.
La place du soja au sein des oléagineux
Premier oléagineux au monde, la graine de soja ou fève est riche en protéines (38 %) et en lipides (18%). Elle se cultive en climat tempéré, tropical, voire équatorial. Semé en mai et récolté à l’automne aux USA, le soja est récolté de février à mai au Brésil et en Argentine. Les fèves représentent la moitié de la production et de la consommation des graines oléagineuses. Ces fèves dominent le commerce international des graines oléagineuses : les deux tiers des volumes sont exportés. La plupart des corps gras produits à partir des graines oléagineuses sont utilisés à des fins alimentaires comme substituts des graisses d’origine animales. Une faible part est destinée aux industries non alimentaires pour la production de savons et de peintures. De nombreux produits de synthèse remplacent de plus en plus les huiles végétales. La demande d’huiles végétales est donc fonction de la consommation humaine, c’est-à-dire de la croissance de la population et de son niveau de revenu, mais aussi des facteurs diététiques et des modes de consommation.
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