Sat. Jul 6th, 2024

Par Johannes Haubrich, Responsable de la gestion des produits pour les solutions
Fixed Income et Equity – Nordea Asset Management

Le monde croule sous les déchets. C’est du moins l’impression que l’on peut avoir en
examinant les prévisions relatives à l’augmentation mondiale des déchets : La Banque
mondiale prévoit une augmentation de la production annuelle mondiale de déchets à l’horizon
2050, de 2 milliards de tonnes actuellement à 3,4 milliards de tonnes, soit une hausse d’environ
70 %.1 C’est plus du double de l’accroissement de la population durant la même période.
« La gestion transparente des déchets est l’une des mesures les plus importantes en matière
de protection de l’environnement et de la nature », prévient Martin Basila, CEO et cofondateur
de Sensoneo, l’émetteur du Global Waste Index. Selon la Banque mondiale, sur le plan
géographique, environ 44 % de tous les déchets produits en Afrique subsaharienne sont
collectés, alors qu’en Europe, en Asie centrale et en Amérique du Nord, c’est le cas pour au
moins 90 % des déchets. Mais le recyclage est encore trop peu répandu dans le monde : le
taux de recyclage des déchets municipaux (déchets ménagers et déchets assimilés) est de 43
% en Europe2, alors que les États-Unis ne recyclent qu’un peu moins d’un tiers de leurs
déchets3. Au niveau mondial, seuls 14 % des déchets ont une « seconde vie »1. Une grande
partie de ce qui ne peut être recyclé est brûlée pour produire de l’énergie. Le problème, c’est
que cela augmente les émissions mondiales de dioxyde de carbone, et cela se révèle néfaste
à la fois pour l’homme et pour le climat.

Les déchets aux États-Unis – une malédiction ; ou serait-ce une bénédiction ?

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