Fri. Nov 22nd, 2024

ACTION FUTURE 11 – Investissement

Xavier Moreno -Astorg Partners

Nos journaux donnent quotidiennement le prix des entreprises qui se vendent. D’innombrables spécialistes commentent chaque jour la valeur des actions. Des livres entiers décrivent des méthodes d’évaluation des entreprises. Mais le non-spécialiste a beaucoup de difficultés à s’y retrouver. S’agit-il vraiment d’une science ? Ou d’un mélange d’intuition, de talent et d’expérience qui s’apparente plus à un art ?

Cet article ne s’adresse surtout pas aux experts en évaluation d’entreprise, qui n’y apprendront rien et y trouveront sûrement à redire. Il s’efforce d’emmener le béotien dans une visite guidée du maquis des méthodes de valorisation utilisées par ceux dont l’activité est, précisément, d’acheter et de revendre des entreprises.
La première étape est simple : on estime qu’une entreprise vaut ce qu’elle a coûté à son créateur, c’est-à-dire l’argent qu’il y a mis, complété par celui que l’entreprise a produit et qu’elle a gardé, ou diminué de celui qu’elle a perdu.
On trouve ce chiffre sur la fiche d’identité de l’entreprise, c’est-à-dire dans son bilan comptable, document où, en lecture directe, apparaissent ce que l’on appelle les Fonds Propres ou la Situation Nette. C’est-à-dire la différence entre tout ce que l’entreprise possède (la colonne de gauche) et ce qu’elle doit à d’autres qu’à ses actionnaires (partie basse de la colonne de droite). Ce n’est pas très sophistiqué. Mais ceux qui oublient de passer par cette étape avant d’aller vers des méthodes plus élaborées risquent des surprises.
La deuxième étape consiste à corriger l’étape précédente de sa principale approximation, qui est de figer la valeur de certains biens acquis par l’entreprise à leur coût d’acquisition ou, au contraire, de les évaluer automatiquement en fonction du temps passé sans nécessairement refléter la valeur présente.
Une revue détaillée de ce que l’entreprise possède – ses actifs (terrain, immeubles, machines, brevets, marques, etc..) – permet d’en faire une évaluation séparée en fonction de références extérieures (coût à neuf ou coût d’occasion).

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http://www.action-future.com/index.php/2003/11/12/action-future-11-2/

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