Sat. Dec 21st, 2024

Par Philippe Dauba-Pantanacce, senior economist et global strategist pour Standard Chartered

Alors que le conflit s’étend au Moyen-Orient, Standard Chartered analyse les impacts macroéconomiques dans la région, mais aussi à l’échelle mondiale.

La Banque voit ainsi deux sources de pressions inflationnistes liées au conflit :

  • l’augmentation des prix du pétrole, qui selon Standard Chartered, constitue le risque inflationniste le plus important. La politique américaine à l’égard de l’Iran – et plus particulièrement des exportations de pétrole iranien – est le facteur clé.
    Standard Chartered estime également que les marchés pétroliers sous-évaluent le risque géopolitique. Les prix pourraient prolonger la tendance à la hausse observée depuis la mi-décembre : les prix du pétrole brut Brent dépasseront 100 USD d’ici à la fin de 2024.
  • l’augmentation des coûts du fret maritime. Les perturbations actuelles du transport maritime touchent davantage l’Europe et la région MENA, que d’autres régions. En l’absence d’une escalade majeure, Standard Chartered pense que les facteurs de l’offre et de la demande ne laissent entrevoir qu’une augmentation limitée des coûts du fret.
    Toutefois, les taux pourraient augmenter au cours des prochaines semaines en raison de perturbations de l’offre liées aux vacances du Nouvel An lunaire en Chine. En effet, la demande de transport maritime a tendance à augmenter avant la période des vacances, car les importateurs de marchandises en provenance de Chine prévoient des retards, ce qui conduit déjà à une augmentation de la demande de conteneurs et d’emballages.

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