ACTION FUTURE 23 – Investissement
Marc-Henri Martin et Mohamed Amimi
D’aprés les propos recueillis de Marc-Henri Martin, membre du Directoire de La Financière Atlas et Mohamed Amimi, membre du Directoire Alistitmar Chaabi- Groupe Banques Populaires du Maroc.
Le Maroc, destination privilégiée de nombreux touristes européens et notamment français, bénéficie aujourd’hui d’une croissance solide, générée essentiellement par d’importants investissements touristiques et étrangers provenant du Moyen-Orient. Le Maroc a entrepris depuis plusieurs années des réformes économiques, financières, fiscales qui permettent aujourd’hui l’accélération de ce développement. A côté de l’intérêt touristique et immobilier qui lui est associé, la place financière de Casablanca est encore aujourd’hui peu connue. Cependant, l’année 2006 a été le théâtre d’une « explosion » des indices boursiers, qui enregistrent des progressions supérieures à 70 %. Les évolutions économiques et financières actuelles pourraient permettre à ce marché d’émerger dans les prochaines années. Focus sur ce pays : comment peut-on y investir ?
Une économie émergente :
Le Maroc est situé à l’extrême nord-ouest de l’Afrique, juste en face de l’Europe, dont il n’est séparé que par les 14 km du détroit de Gibraltar. C’est un pays jeune, car le pays comptait 29,1 millions d’habitants en 2004, dont 70 % ont moins de 30 ans. Les musulmans (98,7 %), principalement sunnites (islam modéré des sunnites–malékites), constituent la quasi-totalité de la population.
Sur le plan politique, le Maroc est une monarchie parlementaire. Le Roi Mohammed VI détient l’essentiel des pouvoirs, et c’est également le chef spirituel des Marocains en qualité de descendant du Prophète. 22 partis politiques sont représentés au Parlement, mais 4 partis seulement dépassent les 10% : il s’agit des deux grands partis “historiques”, l’Istiqlal et l’USFP, le PJD (parti islamique, dont l’audience se développe) et le CNI.
Sur le plan économique, le Maroc appartient à la catégorie des pays émergents en développement selon le classement du FMI. Le taux de croissance du PIB (177.7 Milliards de Dirham) devrait dépasser 8 % en 2006 (1.7 % en 2005) avec une prévision sur 2007 de l’ordre de 3,3 à 3,5 %, chiffre en relation avec sa moyenne historique de l’ordre de 3 % sur 10 ans. La dette publique directe s’élevait à MAD 327,4 milliards fin 2005 et représentait 71,6% du PIB, mais il s’agit avant tout d’un endettement intérieur.
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