Plusieurs décennies de recherche et développement ont permis à Tom DeMark de s’imposer comme Maître du timing de marché. Ses indicateurs techniques sont de plus en plus répandus dans les salles de marché du monde entier. Certains des plus grands gestionnaires ont compris quelle était la valeur ajoutée des indicateurs de DeMark à un processus d’investissement, de Paul Tudor Jones à Steve Cohen en passant par Leon Cooperman ou George Soros pour n’en citer que quelques-uns. Nous avons interrogé cet inventeur-technicien, qui nous parle de ses recherches en analyse technique. Une façon également de revenir sur son expérience et sa vision de la dynamique des marchés.

Action Future : Bonjour Tom et merci d’avoir accepté de répondre à cette interview. Vous êtes infatigables à promouvoir vos indicateurs à travers le monde. Quelle est votre principale motivation à le faire ? 
Tom DeMark : Si je peux corriger la question, de mon point de vue les séminaires ne sont pas destinés à la promotion, mais plutôt à l’éducation. J’ai passé 41 ans dans l’industrie de l’investissement et j’ai eu des opportunités que personne n’a jamais rencontrées. Après avoir obtenu mes diplômes de business school et de droit, j’ai eu la chance d’intégrer l’une des entreprises d’investissement institutionnelles enregistrant une très forte croissance aux États-Unis. La société est passée de 250 millions de dollars sous gestion en 1971 à plus de 4 milliards de dollars en 1976. À cette époque, 4 milliards étaient une sacrée somme d’argent. Cependant, nous n’étions qu’un petit groupe de professionnels à travailler dans la société, tous étaient très imprégnés d’analyse fondamentale et quelques-uns seulement étaient très au fait de l’analyse technique. Nous utilisions des méthodes de market timing en combinaison avec nos sélections fondamentales pour identifier les opportunités de marché. J’étais responsable de la recherche sur le timing, animé par un appétit insatiable à apprendre autant que je le pouvais des livres publiés alors, et des experts tant aux États-Unis qu’à l’étranger. Nous avions les moyens de nous offrir ce que d’autres ne pouvaient pas se payer et, en même temps, j’avais très envie d’apprendre le plus possible. Après avoir épuisé tout le monde par mes questions, je choisis de me fier uniquement à ma propre recherche.

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