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Après un fort rattrapage en 2021, la croissance française a été impactée par la guerre en Ukraine au premier trimestre  2022. D’après Asterès, le PIB ne progresserait que de 2,6 % cette année et de 2,0 % en 2023. 

La hausse des prix dans le sillage de la guerre en Ukraine a plombé la consommation des ménages et explique une  stagnation du PIB au premier trimestre 2022. La bonne nouvelle vient d’une amélioration du commerce extérieur en  volume. 

🢩 Après une croissance de 0,8 % au quatrième trimestre 2021, qui correspondait à la poursuite du rebond en sortie de  crise sanitaire, il était attendu que la progression de l’économie française ralentisse fortement début 2022, d’autant  plus que l’inflation menaçait la consommation des ménages. La croissance de 0% enregistrée au premier trimestre 2022  est cependant une déception, puisque le consensus s’attendait à une légère progression de 0,2 % ou 0,3 %. 

🢩 Sans surprise, la consommation des ménages, en contraction de -1,3 % au premier trimestre, est pénalisée par la  hausse des prix, conséquence de la guerre en Ukraine. L’investissement maintient une petite dynamique à +0,2 % (après  +0,3% au quatrième trimestre 2021), et l’investissement des seules entreprises non-financières accélère à +0,7 %,  signifiant que les incertitudes géopolitique n’ont pas (ou pas encore) douché l’optimisme des entreprises. Le commerce  extérieur en volume affiche une évolution positive, avec des exportations qui progressent de 1,5 %, soit plus  rapidement que les importations (+1,1%). 

Le fort rebond de la croissance enregistré en 2021 devrait s’atténuer en 2022 et en 2023. À partir de l’an prochain la  dynamique de croissance devrait se tasser et retrouver son rythme de long terme proche de 2 % par an. 

🢩 Après 7 % en 2021, la croissance française ralentirait fortement, à 2,6 % cette année d’après Asterès. Le PIB se  contracterait de -0,4 % au deuxième trimestre, impacté par une inflation dynamique qui rogne le pouvoir d’achat des  ménages, puis rebondirait au second semestre si l’on pose comme hypothèse une légère détente des prix de l’énergie  en fin d’année.  

🢩 En 2023, la croissance française devrait s’établir à 2,0 % d’après Asterès. Les effets du Covid-19 comme de la guerre  en Ukraine seraient globalement dissipés (si l’on postule une fin de la guerre sur la deuxième moitié de 2022) et  l’économie française retrouverait globalement sa tendance de long terme. Un scénario plus pessimiste, dans lequel la  guerre en Ukraine perdurerait et les tensions géopolitique s’étendraient à d’autres pays (Moldavie, Géorgie par  exemple) ne peut pas être exclu, auquel cas la croissance serait inférieure à 2 % l’an prochain.

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