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ACTION FUTURE 18 – Investissement

Bertrand Richard

Existant depuis 1995, les certificats connaissent en France, et pour l’année 2005, un véritable engouement. Cependant, les volumes échangés sont encore très loin de ceux pratiqués en Allemagne ou en Suisse. Ces produits concurrencent directement le marché des warrants, et il est vrai qu’ils sont souvent d’utilisation plus aisée que ces derniers. Seul petit souci, il est souvent difficile de s’y retrouver tant l’offre des émetteurs abonde, chacun affublant ses produits de nom « maison » comme Turbos pour Citigroup, Cperfect pour La Dresdner, etc.. Dresser une liste exhaustive des certificats en les regroupant par famille nous semble donc s’imposer afin d’en comprendre leur intérêt selon des logiques d’investissement souvent différentes.

Sachons qu’un certificat, quelle que soit sa nature, est une valeur mobilière, dotée comme une action ou un indice d’un code Isin et d’un code mnémotechnique qui permet de le négocier sur le marché car Euronext lui réserve un compartiment spéci- fique.
La finalité d’un certificat est de dupliquer avec ou sans effet de levier un sous-jacent constitué par un indice, une action française ou étrangère, voire des paniers sectoriels ou thématiques sans exclure les matières premières et en théorie les devises. On distinguera ceux que nous qualifierons de classiques de ceux dont l’utilisation est plus spécifiquement spéculative et qui constituent une vraie alternative aux warrants.

Les certificats classiques ou de première génération
Citigroup, lors du lancement des certificats Turbos, fin 2004 a utilisé dans un but publicitaire l’expression « certificats de seconde génération ». Il est bien certain que les émetteurs d’autres types de certificats ne souscriront pas à cette définition mais nous la reprenons à notre compte dans un but didactique de classification par famille.

Les certificats basiques sans effet de levier 
Leur intérêt réside dans le fait qu’ils offrent la faculté de suivre l’évolution d’un indice ou d’une matière première par l’acquisition d’une seule valeur mobilière. Ils s’acquièrent simplement comme une action et l’émetteur est tenu d’assurer leur liquidité par une offre permanente d’achat et de vente. Généralement, et contrairement aux warrants aucune quotité n’est imposée. Une parité est en revanche possible, ce qui en diminue la valeur à l’unité. Le prix est facilement appréhendable puisqu’il s’agit de la valeur du sous-jacent éventuellement divisée par la parité.

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http://www.action-future.com/index.php/2006/01/12/action-future-18-2/

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