Les marchés boursiers ont connu une semaine de forte hausse, soutenus par des résultats d’entreprises satisfaisants et surtout par le recul des taux d’intérêt et des attentes de la fin du resserrement monétaire aux Etats-Unis. Les données sur l’emploi américain inférieures aux attentes ce vendredi ont renforcé ce scénario et ont favorisé la poursuite du rebond des indices, le Nasdaq prenant 6,48 % en seulement cinq séances !
C’est une bonne nouvelle. Les banques centrales ont adopté la stratégie espérée, c’est-à-dire une pause jusqu’à ce que la situation s’éclaircisse, avec une touche de posture accommodante pour rassurer les plus inquiets. Par ailleurs, le marché du travail américain a affiché les premiers signes de décélération avec 150k emplois non-agricoles créés aux Etats-Unis, un chiffre inférieur aux attentes de 180k et surtout aux 297k du mois précédent.
Le scénario d’un atterrissage en douceur de l’économie américaine, soutenu par des résultats trimestriels plutôt encourageants, se renforce et favorise la baisse des taux d’intérêt et la hausse généralisée du marché des actions. Ainsi, le rendement du 10 ans américain vient de passer sous les 4.60 %, mettant fin à la tendance haussière qui durait depuis l’été dernier et ouvrant un objectif de repli plus important vers les 4.10 %.
Du côté français, le Cac 40 a connu une forte hausse cette semaine, après avoir subi une chute continue pendant six semaines qui l’avait fait passer sous les 6.800 points. L’indice parisien a regagné 3,71 % en cinq jours avec plus du tiers de ses valeurs qui ont progressé de plus de 5 %.
Cette semaine, sera encore fournie en termes de publications avec Engie, Airbus, Crédit Agricole ou encore Uber et Walt Disney aux Etats-Unis. L’inflation chinoise et le discours de Jerome Powell mercredi seront les principaux facteurs de la macroéconomie de cette semaine, qui se terminera par l’indice de confiance des consommateurs de l’université du Michigan vendredi.
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