ACTION FUTURE 13 – L’univers de la Gestion professionnelle
Éric Sananès est à la tête de Orsay Financial Futures Funds 2, un FCIMT (Fonds Commun d’Intervention sur les Marchés à Terme) spécialisé sur les matières premières et créé en 2004..
Comme pour la plupart des FCIMT, ce fonds se prête parfaitement à l’application d’une gestion alternative qui consiste à générer une performance positive, quelle que soit l’évolution des marchés, en prenant indifféremment des positions haussières ou baissières sur les grands marchés à terme de Chicago, Londres ou New-York.
Vu l’intérêt croissant que porte la communauté des investisseurs européens à l’univers des matières premières, nous avons décidé de nous entretenir avec ce spécialiste de cette classe d’actifs pour mieux cerner les stratégies d’intervention applicables sur ces marchés si spécifiques. Le parcours d’Eric Sananès dans l’univers des matières premières commence en 1990 comme trader chez Sucres et Denrées, à l’époque premier négociant mondial de sucre. Il part ensuite en 1994 aux États-Unis pour rejoindre Phibro, la division de Salomon Brother qui traite les matières premières. Il y aura la responsabilité du sucre blanc tout en continuant à parfaire sa connaissance des marchés de l’énergie et des métaux. En 1996, il rejoint la CPR et il y occupe le poste de trader pour compte propre sur les matières premières, principalement sur l’énergie et les métaux. C’est ensuite à la Société Générale qu’il devient responsable en 2001 des produits structurés sur les matières premières, jusqu’en avril 2003, date à laquelle il rejoint la banque d’Orsay pour créer Orsay Financial Futures Funds 2.
Quelles stratégies d’intervention adoptez-vous, et sur quels marchés ?
Mes positions sont basées sur des stratégies directionnelles et des stratégies d’arbitrages (spread inter-échéances et inter-produits) sur les matières premières énergétiques, industrielles et agricoles. Je suis donc amené à intervenir essentiellement sur les marchés à terme organisés, même si certaines positions sont également traitées en OTC. J’essaie d’avoir toujours entre 5 et 15 stratégies actives en permanence. Bien sûr, tout cela dépend des opportunités de marchés. Aujourd’hui par exemple, il est plus facile d’avoir des positions directionnelles sur l’énergie que des positions d’arbitrages.
Justement, on connaît bien les stratégies directionnelles, un peu moins les stratégies d’arbitrages. Comment les établissez-vous ?
Il y a tout d’abord l’arbitrage inter-produits et plus précisément le couple produit brut et raffiné. La transformation d’un produit brut en produit raffiné intègre en effet un coût de transformation produit.
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