ACTION FUTURE 51 – Secteurs
L’investissement en vin un produit financier attractif et rentable :
Au croisement de la finance, de l’art de vivre et de la culture, le vin est devenu un placement sur lequel tout type d’investisseur peut désormais spéculer. A leurs risques et périls s’ils agissent à l’aveugle. Mais bien conseillés par des professionnels et disposés à parier sur le long-terme, ils sauront tirer profit de l’insolente santé des grands crus du Bordelais.
Le marché des grands vins attise la convoitise des investisseurs. Comment rester insensible à la progression des grands crus ? La cote des crus de Bordeaux a augmenté de 258 % entre janvier 2004 et Février 2014 alors que, dans le même temps, le CAC 40, l’indice phare de la Bourse de Paris, perdait 27 %. Les vins dits “spéculatifs” représentent une petite trentaine de références dont la production n’est pas extensible, alors que la demande devient mondiale et ne cesse de progresser. Le vin est non seulement une passion mais aussi un thème d’investissement très porteur. La performance moyenne annualisée des grands vins se situe depuis 1950 aux alentours de 14,95 % (voir graphique 1).
• Le vin, un sous-jacent liquide.
Le montant total des transactions sur le marché mondial du vin était, en 2013, supérieur à 80 milliards d’euros. Sur ces 80 milliards, seules quelques catégories de vins (1,5 mil- liards d’euros) sont intéressantes pour construire un portefeuille de grands vins : les premiers crus classés et assimilés de Bordeaux (sur 14.000 Châteaux à Bordeaux, R&S Corp. ne s’intéresse qu’à 30 châteaux) et les grands crus de Bourgogne.
•Un marché structurellement acheteur
Le marché des grands crus à l’avantage d’être structurellement acheteur en raison de l’émergence constante de nouveaux amateurs, collectionneurs et investisseurs.
•Le vin, nouvelle valeur refuge.
A l’image d’un investissement en métaux rares, le vin reste un actif tangible de luxe, dont la valeur s’apprécie indépendamment du cours des marchés financiers. Surnommé “l’or rouge” pour ses performances attractives et sa rentabilité, le vin a su s’imposer comme une valeur refuge.
Selon une étude publiée par deux économistes de l’Université de Fribourg, Philippe Masset et Jean-Philippe Weisskopf, la valeur du liquide (blanc ou rouge) a résisté tant aux attentats du 11 septembre 2001 qu’au boy-cott américain sur les produits français à l’époque (2003) où Paris avait refusé d’envoyer quelques régiments de légionnaires en soutien à l’armée en Irak.
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