Sun. Dec 22nd, 2024

Par Jeanne Asseraf-BittonResponsable de la Recherche et Stratégie de BFT IM

Soutenu par la résilience de l’économie américaine, le taux 10 ans remonte à environ 4.15% aux Etats-Unis, 2.35% en Allemagne et 2.8% en France. Les marchés actions s’effritent mais les valeurs technologiques tirent leur épingle du jeu, portées par les perspectives positives publiées par Taiwan Semiconducteur. En revanche, les petites valeurs sous-performent. Les actions chinoises perdent encore du terrain, pénalisées par une dynamique d’activité qui ne convainc pas. Le dollar s’affermit contre € et surtout yen (€/$ ≈1.09 et $/¥ ≈ 148).

Résilience de l’activité US mais des indicateurs de confiance contrastés

Les ventes au détail sont plus fermes que prévu en décembre, à l’instar des mises en chantier et permis de construire. De plus, les inscriptions hebdomadaires au chômage marquent un recul inattendu. Mais les enquêtes de confiance de janvier sont contrastées avec une chute de l’industrie dans la région de New York, une stabilité à Philadelphie et une hausse des services dans la région de New York.

Atonie de l’activité et désinflation confirmées en Eurozone

L’industrie recule en novembre de -6.8% l’an et les immatriculations de -4.4% l’an en décembre. Toutes les mesures d’inflation sous-jacente se replient en décembre.

Stagflation au Royaume-Uni

L’inflation « cœur » ressort plus élevée que prévu à 5.1% l’an en décembre. Le recul des ventes au détail s’accentue. L’emploi s’infléchit avec des destructions d’emploi plus fortes qu’attendu et la modération salariale se poursuit à +6.5% l’an. Les conditions de crédit aux ménages et aux entreprises s’améliorent pour le 1er trimestre 2024.

Conjoncture japonaise en demi-teinte

La contraction des commandes de machines en novembre est de mauvais augure pour l’investissement. L’indice d’activité tertiaire déçoit. L’inflation s’effrite comme escompté en décembre à 2.6% l’an au total et 3.7% l’an hors alimentation et énergie.

Reprise tiède en Chine sauf dans l’immobilier, toujours en crise

Le PIB réel croit de 1% au T4, l’industrie est ferme en décembre, les ventes au détail solides et le taux de chômage quasi-stable. Dans l’immobilier, les prix reculent davantage, tout comme les transactions et le climat des affaires.

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