La 1ère Agritech en bourse avec un procédé breveté et innovant de purification des grains de blé, déjà validé commercialement1 : Oxygreen©
Un Groupe familial engagé dans la conquête d’un marché en plein décollage : l’alimentation des insectes d’élevage
Objectif 2023 : 50 M€ chiffre d’affaires (X6 vs 2018) nécessitant un besoin de financement de 9 M€2.
Paulic Meunerie annonce aujourd’hui l’approbation de son Document d’enregistrement par l’Autorité des Marchés Financiers (l’« AMF ») sous le numéro I. 20-002 en date du 15 janvier 2020. Cette approbation constitue la première étape du projet d’introduction en bourse de la Société sur le marché d’Euronext Growth Paris, sous réserve des conditions de marché et de l’approbation par l’AMF du prospectus relatif à l’opération.
Groupe familial actif depuis quatre générations, Paulic Meunerie s’est imposé parmi les acteurs reconnus de son marché avec trois moulins situés en Bretagne et un outil industriel 4.0 dédié à la production de farines combinant naturalité, sécurité et compétitivité.
Aujourd’hui Paulic Meunerie est prêt à changer de dimension avec le déploiement d’un procédé breveté de purification du blé : Oxygreen©.
L’introduction en Bourse permettrait à la Société d’industrialiser cette innovation déjà validée scientifiquement et commercialement pour accélérer sur ses marchés historiques et conquérir le marché en décollage de l’alimentation des insectes d’élevage.
Un acteur reconnu de la meunerie française ancré dans l’innovation, la naturalité et la compétitivité
Paulic Meunerie figure parmi les acteurs reconnus de la meunerie française grâce à la richesse de ses
gammes de farines de froment et de sarrasin. Pionnier sur les farines labélisées (Label Rouge,
Agriculture Biologique, Indication Géographique Protégée sur les farines de blé noir de Bretagne, …),
la société fidélise plus de 700 clients sur des marchés diversifiés (industriels, boulangeries artisanales,
ateliers de la grande distribution, restaurateurs, …). Sur un marché national de plus de 1,8 milliard
d’euros3, Paulic Meunerie fait la différence grâce à un savoir-faire historiquement ancré dans
l’innovation, la sécurité et la naturalité. Ces engagements, en phase avec les grands enjeux
agroalimentaires et les attentes des consommateurs, s’illustrent notamment par un laboratoire de
recherche et d’analyse intégré depuis 2002. Pour profiter pleinement des opportunités de ses
marchés, Paulic Meunerie s’est engagé depuis 2016 dans un vaste programme de modernisation et
d’extension industrielle intégrant des outils automatisés « 4.0 » qui va permettre de tripler ses
capacités de production d’ici à la fin du premier semestre 2020. Le financement de 9,3 M€ de ce
programme d’investissement a d’ores et déjà été sécurisé. L’endettement estimé au 31 décembre
2019 s’élève donc à 8,6 M€. Depuis l’origine, les exigences sociales et environnementales sont
également au cœur du développement de l’Entreprise : origine France des approvisionnements,
priorité aux partenaires locaux, promotion de la filière blé « agriéthique », …
En 2018, plus de 22 000 tonnes de farines ont été produites sur les trois moulins de l’Entreprise,
représentant un chiffre d’affaires de 8,2 M€ pour un résultat d’exploitation de 233 K€. Pour 2019, le
chiffre d’affaires devrait atteindre environ 8,50 M€4, soit une croissance de l’ordre de 3,2%.
Oxygreen© : un procédé de purification du blé aux propriétés sanitaires et nutritionnelles en rupture avec les normes et les pratiques du marché
Aujourd’hui, Paulic Meunerie est au seuil d’une nouvelle étape dans son histoire avec le
développement des produits issus du procédé innovant Oxygreen©. Ce procédé est un traitement
d’ozonation permettant la purification des grains de blés destinés à la production de farines pour
l’alimentation humaine et de son pour l’alimentation animale. Pour les applications dédiées à
l’alimentation humaine, Oxygreen© est reconnu par l’AFSSA5 et validé par l’ANSES6.
Cette innovation est le fruit de 15 années de recherche et de 7 M€ d’investissements. Elle est
aujourd’hui couverte par 5 brevets internationaux détenus à 100% par Paulic Meunerie et bénéficie
de l’appui de l’Institut UniLaSalle, première école agricole française et plateforme de référence dédiée
aux applications de l’ozone. L’ozone est le seul oxydant permettant d’éliminer les produits chimiques
en ne laissant aucune trace. Par rapport aux normes européennes :
• les taux de pesticides sont divisés par 20
• les taux de mycotoxines7 sont réduits de 30 à 50%
Cette innovation fait aujourd’hui de Paulic Meunerie une Agritech de premier plan par sa capacité à
faire de l’innovation technologique un accélérateur de développement sur ses activités traditionnelles
mais aussi un moteur pour conquérir le marché en décollage de l’alimentation des insectes d’élevage
(entomoculture).
Elevage d’insectes : des applications multiples, un marché considérable
Consommant neuf fois moins de ressources que le bœuf pour produire une quantité équivalente de
protéine, l’élevage d’insectes apparaît de plus en plus comme une réponse à des besoins alimentaires
en constante augmentation dans un contexte de raréfaction des sols fertiles, de nécessité de limiter
les consommations d’eau et de démographie mondiale galopante. Face à ces enjeux mondiaux,
l’entomoculture connaît déjà un développement rapide sur le marché de l’alimentation animale
(Petfood, aquaculture, alimentation des volailles, …)8. Elle recèle également un potentiel considérable
pour l’alimentation humaine à base d’insectes9. Sur le marché européen, le marché de la protéine
d’insectes représente un besoin d’approvisionnement en son de blé de l’ordre de 800 000 tonnes à
l’horizon 2023, soit une valeur potentielle de l’ordre d’1 Md d’euros au prix actuel pratiqué pour
Nourrifibre®. Cette estimation n’intègre pas les éventuelles pressions à la baisse sur les prix à horizon
2023.
Deux familles de produits : un nouveau relais de croissance pour les activités historiques, un
moteur pour la conquête du marché de l’alimentation des insectes d’élevage
Deux familles de produits exploitant le procédé Oxygreen© sont aujourd’hui développées par Paulic
Meunerie :
• Nourrifibre®, un son de blé ozoné permettant d’adresser en particulier le marché à forte valeur
ajoutée de l’alimentation des insectes d’élevage. Cet aliment purifié bénéficie de propriétés
physico-chimiques exceptionnelles avec des niveaux résiduels faibles de pesticides. Ces bénéfices
se traduisent par une baisse du taux de mortalité et une croissance accélérée des insectes dans
les élevages, source de gains de productivité majeurs10 pour les professionnels du secteur.
• Qualista®, une farine très haut de gamme axée sur la nutrition santé pour les marchés de
panification. Avec Qualista®, Paulic Meunerie dispose d’une farine d’une pureté sanitaire en
rupture avec les standards du marché. Cette farine favorise une panification sans additif ni
conservateur. Avec une teneur en fibres plus élevée, les produits Qualista®, plus digestes, sont
vendus à un prix moyen 3 à 4 fois supérieur à celui d’une farine conventionnelle en apportant une
réponse forte à la demande de « manger sain » des consommateurs. Cette tendance s’inscrit dans
la dynamique du marché français du « bio » qui a triplé en 10 ans11.
Une technologie déjà validée commercialement : près d’1 M€ de chiffre d’affaires en 2018
en progression de 19% par rapport à 2017
Au total, les produits issus du procédé Oxygreen© totalisaient déjà près de 1 M€ de chiffre d’affaires
en 2018. Cette croissance prometteuse est toutefois limitée par la capacité de l’équipement industriel
encore au stade expérimental. La priorité de l’entreprise est aujourd’hui d’industrialiser le procédé par
l’intégration d’un nouveau réacteur d’ozonation dont la mise en exploitation est prévue à compter du
quatrième trimestre 2020.
Des ambitions fortes et réalistes :
N°1 mondial sur l’alimentation des insectes d’élevage
N°1 breton sur les farines de froment, n°1 français sur les farines de sarrasin
Dans l’entomoculture, Paulic Meunerie ambitionne de devenir le fournisseur de référence des
élevages d’insectes à l’échelle mondiale. L’atteinte de cet objectif passera par la mise en service au
cours du quatrième trimestre 2020 d’un prototype du réacteur Oxygreen© de deuxième génération
ouvrant la voie à une production industrielle supplémentaire de 10 800 tonnes par an de produits
exploitant le procédé (contre 4 500 tonnes actuellement). L’installation d’un exemplaire industriel du
réacteur de 2ème génération d’une capacité de plus de 33 000 tonnes par an est programmée dès 2022.
Afin d’être en mesure de répondre à la demande mondiale, un second réacteur devrait être mis en
service en 2023 portant ainsi la capacité totale de production à 76 800 tonnes par an à fin 2023.
Sur le marché des farines de froment, Paulic Meunerie entend s’imposer comme le principal
producteur en Bretagne. Cette ambition s’inscrit dans un contexte particulièrement favorable dans
cette région qui affiche un déficit de production de plus de 200 000 tonnes de farines par an12.
Enfin, sur les farines de sarrasin, les perspectives sont également favorables permettant ainsi à Paulic
Meunerie de se positionner comme le premier producteur Français en farines de sarrasin.
Le Groupe pourrait également accélérer sa croissance par le biais de croissances externes sur ses
activités traditionnelles afin d’augmenter ses capacités de production et ses parts de marché.
Objectif 2023 : 50 M€ de chiffre d’affaires, de forts leviers d’appréciation des marges
Fort de cette stratégie offensive, Paulic Meunerie se fixe un objectif de 50 M€ de chiffre d’affaires dès
2023, soit une croissance annuelle moyenne supérieure à 55%. Cette forte croissance doit
s’accompagner d’une forte appréciation des marges. Les produits issus du procédé Oxygreen©
présentent en effet des niveaux de marge brute significativement supérieurs à ceux des produits
traditionnels. Dès la mise en service du nouveau réacteur d’ozonation, la hausse de la contribution de
ces produits dans le mix global constituera ainsi un levier important d’appréciation des marges.
L’objectif est d’afficher une marge brute comprise entre 50% et 55% dès 2023 contre 42% au 31
décembre 2018. A cet horizon, la contribution des produits issus du procédé Oxygreen© devrait
représenter une part de l’ordre de 50% du chiffre d’affaires total. La réalisation de l’objectif de chiffre
d’affaires de 50 M€ en 2023 représenterait un taux d’utilisation de cet outil industriel optimisé de
l’ordre de 55%.
Le projet d’introduction en bourse s’inscrit dans cette dynamique. Il a pour objectif de doter Paulic
Meunerie des moyens nécessaires à l’exécution du plan stratégique tant en termes d’optimisation de
l’outil industriel, d’intensification des efforts R&D que de déploiement commercial des familles de
produits issus du procédé Oxygreen©. L’opération permettrait également de renforcer la visibilité de
la Société et de ses offres sur tous ses marchés. A l’issue de l’introduction en bourse envisagée, il est
précisé que Jean PAULIC a l’intention de rester actionnaire de contrôle du Groupe.
Jean Paulic, Président Directeur Général de Paulic Meunerie commente le projet d’Introduction en
Bourse : « Notre projet d’Introduction en Bourse s’inscrit dans un moment décisif de l’histoire de notre
entreprise. Nous allons pouvoir tirer pleinement profit des efforts d’innovation et de la reconnaissance
acquise dans notre univers au cours des dernières années. Avec le déploiement industriel d’Oxygreen©,
nous sommes prêts à changer de dimension. Cette aventure qui va transformer notre métier
traditionnel mais aussi nous ouvrir de nouveaux marchés internationaux est particulièrement
enthousiasmante. C’est aussi une fierté pour l’ensemble de nos équipes car elle constitue une nouvelle
illustration de notre engagement historique au cœur des grands enjeux alimentaires mondiaux. »
1 – 970 K€ au 31 décembre 2018 représentant 11,7% du chiffre d’affaires 2018
2 – Besoin de financement de 9 M€ dont 6 M€ issus de l’IPO
3 Rapport annuel ANMF
4 Chiffre d’affaires 2019 non audité
5 Agence française de sécurité sanitaire des aliments
6 Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
7 Substances toxiques sécrétées par de minuscules champignons résistantes à la cuisson et même à la stérilisation
8 Marché de 687,8 M$ US en 2018 et devrait atteindre 1,369 Mds$ US en 2024 (dont 400M$ US serait généré en Europe) –
Mordor Intelligence : Global Insect Feed Market 2019-2024
9 424 M$ US en 2016 à 723 M$ US en 2024 au niveau mondial – Bioclips Vol.25 N°26, 26 sept. 2017 (Persistence Market
Research, 2018) – Global Edible Insects market from 2017-2024
10 Des volumes de produits finis 1,8 fois supérieurs, 2,1 fois plus de protéines, une quantité 10,3 fois plus élevée d’acide
laurique, un acide gras aux propriétés anti-microbiennes recherchées et fortement valorisées – étude UniLaSalle
11 Xerfi
Mise à disposition du Document d’Enregistrement
Le Document d’enregistrement de Paulic Meunerie, approuvé par l’AMF le 15 janvier 2020 sous le
numéro I. 20-002, est disponible sans frais et sur simple demande auprès de la Société, au siège social
de la Société -Paulic Meunerie SA – Le Gouret – 56920 Saint-Gérand, ainsi que sur les sites internet de
la Société (www.paulicmeunerie.com) et de l’AMF (www.amf-france.org).
Facteurs de risques
L’attention du public est attirée sur la section 3 « Facteurs de risques » du Document d’enregistrement.
• Risque de liquidité
Au jour de l’approbation du présent Document, le Groupe a procédé à une revue de son risque de
liquidité et estime ne pas être confronté à un tel risque à court terme. Le Groupe dispose de la
trésorerie disponible pour faire face à ses besoins au cours des 12 prochains mois étant précisé que
les montants pris en compte incluent notamment le financement courant de l’activité ainsi que la
finalisation du programme de modernisation et d’extension du site historique mais en revanche, ne
tiennent pas compte des montants relatifs aux équipements à réaliser en matière de réacteurs
d’ozonation de 2ème génération qu’il s’agisse du prototype ou de ses futurs exemplaires industriels.
Cette déclaration intègre le recours à des concours bancaires autorisés d’un montant maximum de
1 240 K€. Cet ensemble de concours accordés par 6 banques différentes fait l’objet de renouvellement
annuel au cours du 3ème trimestre de chaque année. Il est toutefois précisé que ces renouvellements,
sauf pour l’un d’entre eux à hauteur de 150 K€, ne font pas l’objet d’une formalisation écrite et que
par défaut, ils pourraient faire l’objet d’une dénonciation sous un délai de 60 jours. Aussi, au cas où
l’ensemble des banques venaient à dénoncer en même temps les découverts autorisés (cas que la
Société estime très improbable au regard de l’historique des relations menées avec chaque banque et
de l’engagement récent de ses partenaires bancaires à ses côtés pour financer le plan de
développement de Saint-Gérand), – la Société serait confrontée à un risque de liquidité à court terme
et ce, dès le mois d’avril 2020 échéance à partir de laquelle elle ne pourrait alors plus faire face à ses
engagements à court terme.
A la date d’enregistrement du présent Document, et dans l’hypothèse pessimiste décrite ci-dessus, la
Société considère que qu’elle serait confrontée à un besoin maximal de 0,9 M€ au cours des 12
prochains mois qui devrait survenir fin mai 2020. Une prochaine levée de fonds à réaliser dans le cadre
du projet de cotation sur Euronext Growth constitue le moyen privilégié pour faire face à ce besoin. La
Société considère que le renforcement des fonds propres découlant de cette augmentation de capital
devrait d’autant plus limiter le risque de non-renouvellement de ces concours bancaires.
• Risque lié à l’endettement financier
Compte tenu du programme d’extension et de modernisation du site du Gouret engagé depuis 2016
et représentant une enveloppe totale de l’ordre de 9,3 M€ financé à hauteur de 6,6 M€ par crédit
bancaire confirmé et utilisé à hauteur de 5,6 M€ au 30 juin 2019, le Groupe a connu une évolution
significative de sa dette financière consolidée qui s’établit comme suit au 30 juin 2019 :
Depuis la clôture du 1er semestre 2019, la dette a augmenté de 0,6 M€ suite à :
– 1 M€ de tirages supplémentaires au titre du programme d’extension du site du Gouret ;
– L’apport de 200 K€ de compte courant d’actionnaires au titre du financement du premier acompte
de l’acquisition de Green Technologies ;
– 800 K€ de crédit bancaire remboursés à fin décembre 2019 (dont 200 K€ lié au programme de
modernisation du site du Gouret) ;
– 225 K€ de préfinancement d’une partie de la subvention FEADER pour du matériel.
L’endettement estimé au 31 décembre 2019 s’élève donc à 8,6 M€. Au 31 décembre 2019, le Groupe
bénéficie de découverts autorisés d’un montant de 1,240 M€ utilisés à hauteur de 855 K€. Par
conséquent, au 31 décembre 2019 l’endettement ressort à 5,4 fois les capitaux propres consolidés du
Groupe au 30 juin 2019. Aucun covenant financier n’est attaché à cette dette.
• Risques liés à une défaillance de l’outil de production
Le Groupe assure l’intégralité de la fabrication de ses produits sur ses trois sites de production actuels,
qui à l’horizon de l’été 2020 ne seront plus que deux. Le programme d’extension du site historique du
Groupe permettra en effet d’y rapatrier la production de farines de sarrasin jusque-là assurée sur un
site dédié, au moulin du Pavillon, dont le Groupe est locataire et pour lequel le bail arrive à échéance
en 2020. Le matériel du Moulin du Pavillon (qui appartient à Paulic) sera laissé sur place. La production
de sarrasin sera intégralement réalisée sur le site du Gouret à compter de juin 2020. Le Groupe
attendra la mise en place opérationnelle des capacités de production de sarrasin au Gouret pour
fermer le site du Moulin du Pavillon. Il n’y aura donc pas d’interruption de production. Ces sites font
l’objet d’efforts permanents en termes d’investissement, de prévention, de perfectionnement et de
maintenance des installations pour limiter les risques d’accidents ou d’arrêt de la production, du fait
de la survenance d’incidents techniques ou humains. Quelles que soient les mesures préventives prises
par le Groupe, ce dernier ne peut garantir que l’outil de production ne puisse être confronté à des
défaillances ponctuelles d’un ou plusieurs équipements et/ou à l’indisponibilité momentanée ou
prolongée d’un ou plusieurs sites de production en cas de sinistre. Dans cette éventualité, les capacités
de production du Groupe pourraient être impactées au maximum à hauteur de 67%, si la production
sur le site du moulin du Gouret se trouvait à l’arrêt total. Dans une moindre mesure, si l’un des deux
autres sites de production actuels étaient à l’arrêt, cela pourrait affecter les capacités de production à
hauteur de 19% pour le site du Moulin Conan, et 13% pour le Moulin du Pavillon. A compter de l’été
2020, l’ensemble des capacités du Groupe seront réparties sur deux sites, à Saint-Gérand représentant
alors 89% des capacités de production et au Moulin Conan pour 11%. Toutefois, le Groupe dispose
d’un contrat d’assurance « Multirisque entreprise » qui couvre les principaux risques sur l’outil de
production tels que les risques d’incendie, de bris de machines ou de pertes d’exploitation. De plus, le
Groupe devra veiller à améliorer en permanence son processus de production pour améliorer la qualité
de ses produits et/ou intégrer de nouvelles normes industrielles imposées par une évolution
réglementaire, sans assurance de le rentabiliser dans les conditions anticipées.
Par ailleurs, le Groupe entend mettre en place les nouvelles installations selon le planning suivant :
• Nouvelle installation sur le froment – T1 2020.
• Nouveau moulin à blé noir – T2 2020
• Prototype de réacteur d’ozonation de seconde génération – T4 2020
• Exemplaire industriel du réacteur d’ozonation de seconde génération n°1 – 2022
• Exemplaire industriel du réacteur d’ozonation de seconde génération – 2023
Le Groupe a pris les mesures nécessaires et estime disposer de suffisamment de visibilité pour
envisager ce planning de mise en œuvre. Néanmoins, le Groupe ne peut exclure le risque que des
retards puissent impacter le montage de ces nouvelles installations et donc sa capacité à produire les
volumes prévus dans les temps prévus. La survenance d’un ou plusieurs de ces risques pourrait affecter
de manière plus ou moins significative les capacités de production et donc la commercialisation des
produits du Groupe. Il en résulterait un impact négatif sur son activité, ses résultats, sa situation
financière et ses perspectives de développement.
• Risques liés à la concentration de la clientèle
La clientèle du Groupe présente une concentration relative autour des 10 premiers d’entre eux, tous
des industriels. En 2018, la contribution des premier, cinq et dix premiers clients au chiffre d’affaires
du Groupe s’est élevée à 23%, 38% et 51% contre 22%, 35% et 45% au titre de 2017. Ces contributions
ont été de 26%, 39% et 52% au premier semestre 2019.
La concentration du chiffre d’affaires autour des premiers clients s’est accentué en 2018 et au cours
du S1 2019. En effet, le marché à terme a marqué une hausse entre fin 2017 et mi-2018. Par
conséquent, les clients industriels de Paulic Meunerie sont passés aux achats pour l’exercice 2018 et
le premier semestre 2019 à des prix assez élevés, ce qui a généré une hausse de la concentration du
chiffre d’affaires sur ces clients. Il est rappelé que l’objectifs des investissements réalisés actuellement
sur les métiers historiques permettra de prendre rapidement de nouveaux marchés, venant
mécaniquement réduire la concentration du chiffre d’affaire autour des premiers clients.
En outre, les ventes de Nourrifibre® (7% du chiffre d’affaires 2018 et du chiffre d’affaires au 30 juin
2019) sont réalisées, à ce stade, auprès de 2 clients. Les investissements prévus afin d’augmenter la
production de Nourrifibre® permettront également de limiter la concentration excessive du chiffre
d’affaires de cette activité autour d’un nombre restreint de clients. Néanmoins, même si le Groupe
considère le risque comme peu élevé au regard de l’historique existant avec ses 10 premiers clients, la
perte de l’un ou plusieurs d’entre eux serait préjudiciable au Groupe et pourrait avoir un impact
défavorable sur son activité, sa situation financière, ses résultats et ses perspectives de
développement.
• Risques liés aux évolutions technologiques
L’offre de la Société nécessite le recours à des technologies en permanente évolution, dont des offres
concurrentes pourraient émerger. Sur le segment de marché des produits issus du procédé Oxygreen®,
la Société considère disposer d’une offre de rupture technologique. Pour les produits destinés à
l’alimentation humaine, l’action oxydante de l’ozone a un effet à la fois purifiant sur le produit, mais
aussi des bénéfices sur le plan nutritionnel. Ainsi, les bénéfices de Qualista® ne se limitent pas à la
suppression de pesticides, mais couvrent également (i) la suppression de nombreuses pollutions
naturelles (mycotoxines, moisissures et nuisibles), (ii) une meilleure panification, c’est-à-dire la
possibilité de panifier sans aucun additif, (iii) la plus forte quantité de fibres solubles et les meilleures
propriétés nutritionnelles de la farine, et (iv) la possibilité d’une réduction de la teneur en sel sans
impact sur le goût.
Par ailleurs, en ce qui concerne l’alimentation des insectes avec Nourrifibre®, la rupture tient à ce que
la dépollution porte aussi bien sur les polluants chimiques que naturels (moisissures, mycotoxines…),
et il en résulte une moindre mortalité des insectes. Enfin, la plus forte concentration en fibres solubles
due à l’ozonation permet une meilleure assimilation par les insectes et donc une accélération de leur
croissance, une augmentation de leur poids, de leur teneur en lipides et en protéines. Si la Société
n’était pas en mesure de s’adapter aux évolutions sur le marché, son offre pourrait perdre de son
attractivité liée à son offre actuelle et être dépassée technologiquement. Si l’équipe de R&D est
parvenue jusqu’à présent à anticiper et à intégrer les évolutions technologiques, la Société ne peut
garantir qu’elle parviendra à rendre ses produits et procédés brevetés compatibles avec les évolutions
à venir. Plus généralement, le développement par un concurrent de nouvelles technologies plus
performantes et plus rentables que celles développées par la Société pourrait rendre inopérants les
brevets et produits développés par la Société. En cas d’incapacité de la Société à disposer d’une offre
à la pointe des innovations technologiques, de développement d’une offre concurrente plus
performante ou encore de nécessité à mobiliser des ressources financières supérieures à celles
anticipées pour intégrer les nouvelles technologies, il pourrait en résulter un impact défavorable plus
ou moins sensible sur son activité, son chiffre d’affaires, sa situation financière, ses résultats ou ses
perspectives de développement.